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Mardi 19 juillet 2022 – 21h

« Corps vivants pour une nature morte »

Conférence dansée
Nouvelle création de Karine Saporta
En avant première – Volet spécial

Espace Culturel d’Houlgate

 

 

À travers cette conférence et une performance dansée avec deux danseurs de sa compagnie, la chorégraphe Karine Saporta nous invite à entrer dans les coulisses de sa prochaine création « Corps Vivants pour une Nature Morte ».

La nature morte renvoie à un genre de peinture historique, dans laquelle l’observation humaine fige des éléments de son décor, animaux, fruits, fleurs, mangeailles, objets quotidiens assemblés en une composition symbolique. Inspirée par cette thématique, Karine Saporta traitera du rapport entre « l’animé et l’inanimé » et revisitera tout ce qui a bousculé nos perspectives depuis que, dans le milieu des années 2000, photographes et plasticiens s’approprient le genre.

Depuis également que les problématiques de la production d’objets s’inscrivent dans le contexte de la menace écologique.
En écho à l’exposition Les Choses au musée du Louvre et l’exposition À table avec André Hambourg aux Franciscaines de Deauville, à une série d’événements autour de la nature présentés à Belle Rive – Espace d’art et Maison de la Photographie Normandie à Ouistreham, ainsi qu’à l’exposition «Les petits maîtres et la femme», deux siècles de peinture (1800-2000) à la Grange aux Dîmes de Ouistreham.

 

LA DANSE

Si l’existence humaine est infiniment plus éphémère que celles des objets et même des œuvres d’art, la danse est sans doute la forme d’expression la plus susceptible de rendre compte du paradoxe.

Particulièrement inspirée par cette thématique, Karine Saporta imagine  sa toute nouvelle création  « Corps vivants pour une nature morte ». Il s’agira donc pour la chorégraphe d’écrire une danse de pure énergie ha-bitant une scénographie picturale de toiles et de costumes imprimés.

Cette chorégraphie d’une heure découpée en 4 sections de 15 minutes, impliquera 12 danseurs de la compagnie excellant dans le style très plas-tique et raffiné de la chorégraphe. Ils apporteront dans l’univers peuplé d’objets de la « Nature morte » cette énergie vive et fluide, cette vibration que seuls sont en mesure d’émettre les organismes de toutes espèces qui constituent à un moment la chaîne du vivant.

Le spectacle s’offrira au regard tel un feu d’artifices visuels d’où la « somptuosité » ne sera pas exclue. La sophistication de la composition per-mettra qu’alternent, à l’intérieur de chaque passage de 15 minutes tempi majestueux et déchaînés, gestes hiératiques et prouesses virtuoses.

Composer… décomposer… recomposer la danse saura ici venir prolonger la « Vie tranquille » (Still Life) et parfois même venir en contrepoint du silence des objets.